Les premier Missionnaires et leurs méthodes

04.10.2024 18:22
Les origines
Quelque part au Nord du Togo se trouvait une vallée verte, merveilleuse, des arbres fruitiers touffus, des jolis marigots ruisselants, des cases rondes en pailles où habitait un brave peuple, des cultivateurs, des bergers et des artisans qui vivent selon l'ordre de leurs ancêtres qui leur ont enseigné le courage et le travail. Des rochers majestueux s'élèvent autour de ce paradis comme  des gardiens puissants et un présage que Dieu est là. Mais il y a aussi le serpent qui se cache sous les herbes et guette sa proie. Au-dessus des falaises se trouvent encore d'autres villages qui s'ajoutent à Amondé, Tardé, Tamdé et Lao. Ici, nous rentrons dans le canton de Kpaha avec une autre vallée encore plus cachée et également fertile, celle de Houndé. Mais Animadé d'où  le visiteur a la meilleure vue sur les cases éparpillées en bas appartient encore à Défalé. 
Les premiers missionnaires devaient avoir aimé cet endroit et son peuple. Comme ça s'explique que déjà dans les années 1920 on y annonce la Bonne Nouvelle de ce Seigneur Jésus Christ qui est la vie et la lumière du monde. Défalé a eu la chance de connaitre un travailleur infatigable pour le Seigneur, en la personne du père alsacien Antoine Brungar qui venait de Tchitchao en marchant avant de s'installer à Niamtougou et devenir curé de là en 1942.
A Niamtougou, dans les premiers numéros du registre on voit des baptêmes de Défalé, entre autre celui du chef  canton Gnama Gbongo qui a quitté ce monde en paix quelques jours plus tard. C'était le grand père de notre Colonel André Gnama Latta. Au ciel, il porte le nom Louis.  Avant l’arrivé des prêtres des laïcs ont annoncé la Bonne Nouvelle. On peut les appeler catéchistes. Mais souvent c’était tout simplement des jeunes qui ont voyagé au Sud, là où ils ont connu un autre monde que ce du village. Le nom chrétien du chef peut rappeler un certain Louis Tchekoura qui a baptisé déjà le 5 février 1929 un enfant en danger de mort à Défalé à qui il a donné  le nom Louis, ce qui peut être célébré comme date officielle du début de la mission à Doufelgou.  Tchekoura a été envoyé plus tard à Tchitchao.  Deux catéchistes fiers et plein de foi de Niamtougou, Joseph Clopath et Michel Amedji, eux aussi sont allés souvent chez les lamba de Défalé et ont été accueilli par le petit groupe des premiers chrétiens pleins d'espoir d'un monde où ne règnent pas des esprits quelconque et les têtes durs mais l’Esprit du Seigneur de l'univers, le Dieu de miséricorde. Beaucoup ont été des femmes, avant tout du village Tarté des familles qui se sont installées au-dessus des rochers. On parle avant tout d'Arateme et ses sœurs Anoussa ou Elisabeth et Mehia Madeleine. Ils marchaient loin pour aller à la messe, voir le prêtre ou le catéchiste, ce que nous pouvons comprendre comme signe de foi de nos ancêtres chrétiens. La descente et la monté des rocher était un petit exercice pour eux. 
D'un catéchiste on raconte souvent, c'est  Amouth Alexandre, un homme geant et d'une voix forte qui prêchait l'Evangile de l'unique Dieu et s'attaquait à tout ce qui s'y oppose. A cette époque un catéchiste était un grand et regardaient Alexandre comme Jésus même. On peut imaginer qu'il n'a pas eu seulement des amis. Il avait quitté Dardé son village vers 1920 pour apprendre le catéchisme et être baptisé à Alejdo, la plus ancienne mission au Nord, qui a été fondé  par les allemands. De là il revenait avec sa femme, une Kotokoli. Déjà 1932 il avait une salle de catéchèse qui servait d'église sur la colline à l'ouest de la route au centre de la ville et beaucoup de disciples. Mais deux évènements tragiques donnaient un autre tournant à ses activités et ont mis en épreuve la première mission. En 1947 Arateme, déjà mentionné comme un des chrétiens les plus fervents et joyeux fait un accident mortel en descendant les rochers. Cela faisait peur parmi ceux qui croient trop aux forces du mal et ne savent pas que Dieu va donner la réponse un jour pourquoi les uns partent et les autre restent encore un temps. Peu de temps après il y avait un affrontement avec le service de santé qui voulait qu'on s'inscrive à la vaccination le dimanche ce que le catéchiste de Défalé pris comme provocation et occasion de prêcher fort contre eux. Les autorités coloniales sont venues disperser les fidèles et ont arrêté leur grand catéchiste. On dit encore qu’en partant en menottes il a essayé de les exhorter que Jésus est le vrai Seigneur. Mais beaucoup de fidèles mal enracinés dans la foi se sont laissés décourager. Alexandre revenait de temps en temps au village, mais son époque a été révolue et une autre commençait. origines
Quelque part au Nord du Togo se trouvait une vallée verte merveilleuse, des arbres fruitiers touffus, des jolis marigots ruisselants, des cases rondes en pailles où habitait un brave peuple, des cultivateurs, des bergers et des artisans qui vivent selon l'ordre de leurs ancêtres qui leur ont enseigné le courage et le travail. Des rochers majestueux s'élèvent autour de ce paradis comme  des gardiens puissants et un présage que Dieu est là. Mais il y a aussi le serpent qui se cache sous les herbes et guette sa proie. Au-dessus des falaises se trouvent encore d'autres villages qui s'ajoutent à Amondé, Tardé, Tamdé et Lao. Ici, nous rentrons dans le canton de Kpaha avec une autre vallée encore plus cachée et également fertile, celle de Houndé. Mais Animadé d'où  le visiteur a la meilleure vue sur les cases éparpillées en bas appartient encore à Défalé. 
Les premiers missionnaires devaient avoir aimé cet endroit et son peuple. Comme ça s'explique que déjà dans les années 1920 on y annonce la Bonne Nouvelle de ce Seigneur Jésus Christ qui est la vie et la lumière du monde. Défalé a eu la chance de connaitre un travailleur infatigable pour le Seigneur, en la personne du père alsacien Antoine Brungar qui venait de Tchitchao en marchant avant de s'installer à Niamtougou et devenir curé de là en 1942.
A Niamtougou, dans les premiers numéros du registre on voit des baptêmes de Défalé, entre autre celui du chef  canton Gnama Gbongo qui a quitté ce monde en paix quelques jours plus tard. C'était le grand père de notre Colonel André Gnama Latta. Au ciel, il porte le nom Louis.  Avant l’arrivé des prêtres des laïcs ont annoncé la Bonne Nouvelle. On peut les appeler catéchistes. Mais souvent c’était tout simplement des jeunes qui ont voyagé au Sud, là où ils ont connu un autre monde que ce du village. Le nom chrétien du chef peut rappeler un certain Louis Tchekoura qui a baptisé déjà le 5 février 1929 un enfant en danger de mort à Défalé à qui il a donné  le nom Louis, ce qui peut être célébré comme date officielle du début de la mission à Doufelgou.  Tchekoura a été envoyé plus tard à Tchitchao.  Deux catéchistes fiers et plein de foi de Niamtougou, Joseph Clopath et Michel Amedji, eux aussi sont allés souvent chez les lamba de Défalé et ont été accueilli par le petit groupe des premiers chrétiens pleins d'espoir d'un monde où ne règnent pas des esprits quelconque et les têtes durs mais l’Esprit du Seigneur de l'univers, le Dieu de miséricorde. Beaucoup ont été des femmes, avant tout du village Tarté des familles qui se sont installées au-dessus des rochers. On parle avant tout d'Arateme et ses sœurs Anoussa ou Elisabeth et Mehia Madeleine. Ils marchaient loin pour aller à la messe, voir le prêtre ou le catéchiste, ce que nous pouvons comprendre comme signe de foi de nos ancêtres chrétiens. La descente et la monté des rocher était un petit exercice pour eux. 
D'un catéchiste on raconte souvent, c'est  Amouth Alexandre, un homme geant et d'une voix forte qui prêchait l'Evangile de l'unique Dieu et s'attaquait à tout ce qui s'y oppose. A cette époque un catéchiste était un grand et regardaient Alexandre comme Jésus même. On peut imaginer qu'il n'a pas eu seulement des amis. Il avait quitté Dardé son village vers 1920 pour apprendre le catéchisme et être baptisé à Alejdo, la plus ancienne mission au Nord, qui a été fondé  par les allemands. De là il revenait avec sa femme, une Kotokoli. Déjà 1932 il avait une salle de catéchèse qui servait d'église sur la colline à l'ouest de la route au centre de la ville et beaucoup de disciples. Mais deux évènements tragiques donnaient un autre tournant à ses activités et ont mis en épreuve la première mission. En 1947 Arateme, déjà mentionné comme un des chrétiens les plus fervents et joyeux fait un accident mortel en descendant les rochers. Cela faisait peur parmi ceux qui croient trop aux forces du mal et ne savent pas que Dieu va donner la réponse un jour pourquoi les uns partent et les autre restent encore un temps. Peu de temps après il y avait un affrontement avec le service de santé qui voulait qu'on s'inscrive à la vaccination le dimanche ce que le catéchiste de Défalé pris comme provocation et occasion de prêcher fort contre eux. Les autorités coloniales sont venues disperser les fidèles et ont arrêté leur grand catéchiste. On dit encore qu’en partant en menottes il a essayé de les exhorter que Jésus est le vrai Seigneur. Mais beaucoup de fidèles mal enracinés dans la foi se sont laissés décourager. Alexandre revenait de temps en temps au village, mais son époque a été révolue et une autre commençait.Les origines
Quelque part au Nord du Togo se trouvait une vallée verte merveilleuse, des arbres fruitiers touffus, des jolis marigots ruisselants, des cases rondes en pailles où habitait un brave peuple, des cultivateurs, des bergers et des artisans qui vivent selon l'ordre de leurs ancêtres qui leur ont enseigné le courage et le travail. Des rochers majestueux s'élèvent autour de ce paradis comme  des gardiens puissants et un présage que Dieu est là. Mais il y a aussi le serpent qui se cache sous les herbes et guette sa proie. Au-dessus des falaises se trouvent encore d'autres villages qui s'ajoutent à Amondé, Tardé, Tamdé et Lao. Ici, nous rentrons dans le canton de Kpaha avec une autre vallée encore plus cachée et également fertile, celle de Houndé. Mais Animadé d'où  le visiteur a la meilleure vue sur les cases éparpillées en bas appartient encore à Défalé. 
Les premiers missionnaires devaient avoir aimé cet endroit et son peuple. Comme ça s'explique que déjà dans les années 1920 on y annonce la Bonne Nouvelle de ce Seigneur Jésus Christ qui est la vie et la lumière du monde. Défalé a eu la chance de connaitre un travailleur infatigable pour le Seigneur, en la personne du père alsacien Antoine Brungar qui venait de Tchitchao en marchant avant de s'installer à Niamtougou et devenir curé de là en 1942.
A Niamtougou, dans les premiers numéros du registre on voit des baptêmes de Défalé, entre autre celui du chef  canton Gnama Gbongo qui a quitté ce monde en paix quelques jours plus tard. C'était le grand père de notre Colonel André Gnama Latta. Au ciel, il porte le nom Louis.  Avant l’arrivé des prêtres des laïcs ont annoncé la Bonne Nouvelle. On peut les appeler catéchistes. Mais souvent c’était tout simplement des jeunes qui ont voyagé au Sud, là où ils ont connu un autre monde que ce du village. Le nom chrétien du chef peut rappeler un certain Louis Tchekoura qui a baptisé déjà le 5 février 1929 un enfant en danger de mort à Défalé à qui il a donné  le nom Louis, ce qui peut être célébré comme date officielle du début de la mission à Doufelgou.  Tchekoura a été envoyé plus tard à Tchitchao.  Deux catéchistes fiers et plein de foi de Niamtougou, Joseph Clopath et Michel Amedji, eux aussi sont allés souvent chez les lamba de Défalé et ont été accueilli par le petit groupe des premiers chrétiens pleins d'espoir d'un monde où ne règnent pas des esprits quelconque et les têtes durs mais l’Esprit du Seigneur de l'univers, le Dieu de miséricorde. Beaucoup ont été des femmes, avant tout du village Tarté des familles qui se sont installées au-dessus des rochers. On parle avant tout d'Arateme et ses sœurs Anoussa ou Elisabeth et Mehia Madeleine. Ils marchaient loin pour aller à la messe, voir le prêtre ou le catéchiste, ce que nous pouvons comprendre comme signe de foi de nos ancêtres chrétiens. La descente et la monté des rocher était un petit exercice pour eux. 
D'un catéchiste on raconte souvent, c'est  Amouth Alexandre, un homme geant et d'une voix forte qui prêchait l'Evangile de l'unique Dieu et s'attaquait à tout ce qui s'y oppose. A cette époque un catéchiste était un grand et regardaient Alexandre comme Jésus même. On peut imaginer qu'il n'a pas eu seulement des amis. Il avait quitté Dardé son village vers 1920 pour apprendre le catéchisme et être baptisé à Alejdo, la plus ancienne mission au Nord, qui a été fondé  par les allemands. De là il revenait avec sa femme, une Kotokoli. Déjà 1932 il avait une salle de catéchèse qui servait d'église sur la colline à l'ouest de la route au centre de la ville et beaucoup de disciples. Mais deux évènements tragiques donnaient un autre tournant à ses activités et ont mis en épreuve la première mission. En 1947 Arateme, déjà mentionné comme un des chrétiens les plus fervents et joyeux fait un accident mortel en descendant les rochers. Cela faisait peur parmi ceux qui croient trop aux forces du mal et ne savent pas que Dieu va donner la réponse un jour pourquoi les uns partent et les autre restent encore un temps. Peu de temps après il y avait un affrontement avec le service de santé qui voulait qu'on s'inscrive à la vaccination le dimanche ce que le catéchiste de Défalé pris comme provocation et occasion de prêcher fort contre eux. Les autorités coloniales sont venues disperser les fidèles et ont arrêté leur grand catéchiste. On dit encore qu’en partant en menottes il a essayé de les exhorter que Jésus est le vrai Seigneur. Mais beaucoup de fidèles mal enracinés dans la foi se sont laissés décourager. Alexandre revenait de temps en temps au village, mais son époque a été révolue et une autre commençait.