Le père Ferdinand
04.10.2024 18:27
En 1972 le père Ferdinand Blindauer SMA arrivait d'abord comme vicaire de Niamtougou. Mais vite il s'est tourné vers Défalé ou le père Krauth lui a laissé la main libre. Déjà à Pâque 1973 il y avait des baptêmes solennels par lui. Pour gagner le cœur des jeunes et leur montrer la richesse de la foi catholique il les a fait voyager jusqu'au monastère de Dzobegan dans les plateaux. Parmi les 12 jeunes on trouve Aissa Amelie, Irène et Mbeta Macaire qui se souviennent encore bien.
Le décret de la fondation de la paroisse est sorti, le 26 octobre 1973. C'était la 12ème paroisse créé dans le diocèse de Sokodé sur le terrain du futur diocèse de Kara, une reconnaissance du travail abattu, de la foi visible et un encouragement d'aller plus loin. Le père Ferdinand, avait 41 ans quand lui a été confié "le paradis" au milieu des rochers, un paradis avec des pièges pour lui. A peu près 27 ans il a travaillé dans la vigne du Seigneur à Défalé et on ne peut pas raconter tout dans une petite brochure comme celle-ci, en vérité c'est quelque part un peu dramatique aussi. Ici d'abord quelque chose sur sa biographie. C'était un jeune homme qui a fait déjà un petit parcours avant d'arriver en 1972 à Défalé. Né 1932 en Alsace, là où on est français et parle allemand, dans un village nommé Sankt Avold, né d'ailleurs le 25 janvier, ça veut dire à la fête du future diocèse de Kara. Il (a) était d'abord chez les salésiens, a fait 3 ans de service militaire, puis il a quitté les disciples de Don Bosco pour s'attacher aux Missionnaires Africains où il a été ordonné prêtre en1965 à l'âge de 33 ans, ce qu'on appelle une vocation tardif. Ici à Défalé on lui a confié une grande tâche pas toujours facile. Parfois ses expériences chez les militaires l'ont aidé parfois aussi la pédagogie des salésiens de Don Bosco. Son sens technique est souvent mentionné: mécanique, hydraulique, maçonnerie était des passions pour lui. Dans la bibliothèque se trouvent encore beaucoup de livres d'aviation et je me demande si notre frère André Latta n'a pas été poussé par lui dans ce domaine où il y avait un grand succès. Le père s'engageait aussi pour l'orientation et la formation des jeunes. Aujourd'hui on voit beaucoup de personnes de Défalé bien éduquées à des hautes postes dans la diaspora.
On dit souvent il se promenait dans la montagne qu'il aimait, et souvent avec son fusil de chasse. Comme ça l'évangélisation a été toujours accompagnée des choses utiles. Il savait aussi utiliser le dynamite pour creuser des puits ou bien de pécher des poissons. Parmi ses œuvres on doit surement compter les jolies églises sur la montagne: Kpaha, Houndé, Tchitchidé, Animadé et Worodé .... et à la fin la plus joli, un vrai bijoux: la chapelle d'Andjidé qu'on a donné plus tard le nom St. Joseph qui doit être un mémorial parce que là il a construit sa petite case où il pouvait passer la nuit en brousse. La multitude des arbres fruitiers sur le terrain de la paroisse témoigne également de son esprit pionnier. Chez le père Ferdinand il y avait aussi toujours quelque chose à gagner quand le contenaire de friperie arrivait ou dans son service des médicaments gratuits. Il faut savoir qu'à cette époque il n'y avait pas encore de grands dispensaires et pharmacies. Il faut mentionner aussi une petite bibliothèque qu'il a établi avec le souci d'aider aux enfants à apprendre lire.
Il a construit aussi un joli presbytère un peu à l'écart de l'église sur le terrain large en haut qu'il a acquiert 1974 et qu'il voulait développer comme centre de la paroisse. Une grande cloche au milieu et le témoin de ses idées. On se demande qu'elle venait d'où? Même en Europe on trouve rarement des cloches de cette taille gratuite. Au presbytère régnait à partir de 1986 Patricia, la "gouvernante" comme on dit chez les missionnaires SMA.
Les catéchistes qu'il a trouvés et formés sont à côté de Martin avant Alengué Joseph, Eloi Fida, Ourena Michel, Edo, Tekro ..... Ils ont été insuffisants et pas toujours permanants dans le village et le père n'avait pas aussi toujours la chance avec eux. Certains catéchistes sont devenus la caricature d'eux-mêmes. On voit bien que l'un de nos ennemis c'est l'alcool. 1972 le père Ferdinand Blindauer SMA arrivait d'abord comme vicaire de Niamtougou. Mais vite il s'est tourné vers Défalé ou le père Krauth lui a laissé la main libre. Déjà à Pâque 1973 il y avait des baptêmes solennels par lui. Pour gagner le cœur des jeunes et leur montrer la richesse de la foi catholique il les a fait voyager jusqu'au monastère de Dzobegan dans les plateaux. Parmi les 12 jeunes on trouve Aissa Amelie, Irène et Mbeta Macaire qui se souviennent encore bien.
Le décret de la fondation de la paroisse est sorti, le 26 octobre 1973. C'était la 12ème paroisse créé dans le diocèse de Sokodé sur le terrain du futur diocèse de Kara, une reconnaissance du travail abattu, de la foi visible et un encouragement d'aller plus loin. Le père Ferdinand, avait 41 ans quand lui a été confié "le paradis" au milieu des rochers, un paradis avec des pièges pour lui. A peu près 27 ans il a travaillé dans la vigne du Seigneur à Défalé et on ne peut pas raconter tout dans une petite brochure comme celle-ci, en vérité c'est quelque part un peu dramatique aussi. Ici d'abord quelque chose sur sa biographie. C'était un jeune homme qui a fait déjà un petit parcours avant d'arriver en 1972 à Défalé. Né 1932 en Alsace, là où on est français et parle allemand, dans un village nommé Sankt Avold, né d'ailleurs le 25 janvier, ça veut dire à la fête du future diocèse de Kara. Il (a) était d'abord chez les salésiens, a fait 3 ans de service militaire, puis il a quitté les disciples de Don Bosco pour s'attacher aux Missionnaires Africains où il a été ordonné prêtre en1965 à l'âge de 33 ans, ce qu'on appelle une vocation tardif. Ici à Défalé on lui a confié une grande tâche pas toujours facile. Parfois ses expériences chez les militaires l'ont aidé parfois aussi la pédagogie des salésiens de Don Bosco. Son sens technique est souvent mentionné: mécanique, hydraulique, maçonnerie était des passions pour lui. Dans la bibliothèque se trouvent encore beaucoup de livres d'aviation et je me demande si notre frère André Latta n'a pas été poussé par lui dans ce domaine où il y avait un grand succès. Le père s'engageait aussi pour l'orientation et la formation des jeunes. Aujourd'hui on voit beaucoup de personnes de Défalé bien éduquées à des hautes postes dans la diaspora.
On dit souvent il se promenait dans la montagne qu'il aimait, et souvent avec son fusil de chasse. Comme ça l'évangélisation a été toujours accompagnée des choses utiles. Il savait aussi utiliser le dynamite pour creuser des puits ou bien de pécher des poissons. Parmi ses œuvres on doit surement compter les jolies églises sur la montagne: Kpaha, Houndé, Tchitchidé, Animadé et Worodé .... et à la fin la plus joli, un vrai bijoux: la chapelle d'Andjidé qu'on a donné plus tard le nom St. Joseph qui doit être un mémorial parce que là il a construit sa petite case où il pouvait passer la nuit en brousse. La multitude des arbres fruitiers sur le terrain de la paroisse témoigne également de son esprit pionnier. Chez le père Ferdinand il y avait aussi toujours quelque chose à gagner quand le contenaire de friperie arrivait ou dans son service des médicaments gratuits. Il faut savoir qu'à cette époque il n'y avait pas encore de grands dispensaires et pharmacies. Il faut mentionner aussi une petite bibliothèque qu'il a établi avec le souci d'aider aux enfants à apprendre lire.
Il a construit aussi un joli presbytère un peu à l'écart de l'église sur le terrain large en haut qu'il a acquiert 1974 et qu'il voulait développer comme centre de la paroisse. Une grande cloche au milieu et le témoin de ses idées. On se demande qu'elle venait d'où? Même en Europe on trouve rarement des cloches de cette taille gratuite. Au presbytère régnait à partir de 1986 Patricia, la "gouvernante" comme on dit chez les missionnaires SMA.
Les catéchistes qu'il a trouvés et formés sont à côté de Martin avant Alengué Joseph, Eloi Fida, Ourena Michel, Edo, Tekro ..... Ils ont été insuffisants et pas toujours permanants dans le village et le père n'avait pas aussi toujours la chance avec eux. Certains catéchistes sont devenus la caricature d'eux-mêmes. On voit bien que l'un de nos ennemis c'est l'alcool.